J’aime pas...
Me lever tôt
L’accent grave sur évènement
Les ronds sur les « i »
Les gens qui disent « bainoire » et « peinoir » parce que le son « gn » c’est pas fait pour les chiens.
Les chiens
Les maîtres qui disent mon bébé en parlant de leur chien (moi, mes mômes n’aboient pas. Quoique)
Les poissons rouges – qui manquent cruellement de conversation.
Les choux de Bruxelles, même ceux de ma mère qui-n’ont-rien-à-voir-avec-ceux-de-la-cantine-goûte, parce qu’ils ont quand même vachement le goût de choux de Bruxelles (désolée M’man)
Le café chaud
Le champagne tiède
Le jus de carotte (pourquoi cette boisson?)
Sourire pour la photo.
Le mec qui demande de refaire la photo parce que j’ai pas souri.
Ma fille quand elle me dit « je te proooomets » et que son nez prend trois cm.
Le rire sonore de ma voisine qui est en train de me fracasser le premier mouvement du requiem de Mozart.
Le faux sucre
Les faux-semblants
Les fausses blondes
Les faux-culs
Les fausses joies
Ma copine adorée qui pense que je vais croire que cette fois-ci elle sera à l’heure (mais non Elise, bien sûr que je ne parle pas de toi)
Les vieux qui traversent sans regarder en levant leur parapluie.
L’odeur du métro à Châtelet-Les Halles
Les bombasses qui viennent s’asseoir à côté de moi en souriant.
Les gens qui disent "on s’appelle" et qui n’ont pas mon numéro
Les sketches pas drôles de la nana qui s’habille en rouge dont j’oublie tout le temps le nom.
Les histoires d’amour qui finissent mal (c’est à dire toutes, en moyenne)
Vider le lave-vaisselle
Remplir le lave-vaisselle
Les dimanches soirs
Les lundis matins
Les cendriers pleins
Les verres vides sur la table basse qui expliquent mon affreux mal de tête
Prêter un bouquin et voir dans l’œil du mec qu’il ne me le rendra jamais
Arriver dans une soirée et calculer que je ne m’en sortirai pas à moins de trente bises.
Chercher pendant dix minutes les clés qui sont dans ma poche
Etre sous la douche et me rendre compte qu’il n’y a plus d’eau chaude
Les gens qui se prennent pour ce qu’ils ne seront jamais
Les gens qui écrivent mon nom tout attaché – ma particule bretonne, koc’h !
Les gens qui likent la photo sans lire le texte que je me suis fait chier à écrire
Et, de manière générale, les cons.
Voilà.
Et vous, sinon, ça va, à part ça ?
Ah ! j’ai failli omettre l’enfoiré qui a embouti mon aile arrière droite sans faire exprès et a oublié de me laisser un mot, en faisant exprès.